Il a été fusillé le 12 février 1915 pour refus d'obéissance en présence de l'ennemi par mutilation volontaire.
Une enquête a été mener car ce soldat a déclaré avoir été blessé en octobre 1914, mais ces supérieurs ont noté qu'il n'avait pas pris part au combat. Cela a forcément éveiller les soupçons :
3 soldats (RAVAULT, VIDAL et BONNAFOUS) sont accusés de s'être mutilés volontairement avec l'aide d'un 4éme soldat de la compagnie. Chacun essayant forcément de minimiser son implication dans cette opération :
Le témoignage du supérieur de Georges RAVAULT n'a pas joué vraiment en sa faveur :
La sentence tombe sans appel. La procédure se doit d'être exemplaire car toutes les troupes de la garnison doivent assister à cette exécution :
Le médécin doit ensuite confirmer la mort "des suppliciés" :
Pour finir, la mairie d'appartenance du soldat devait afficher ce certificat de jugment.
On imagine aisément l'effet sur la famille du soldat :
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